Il existe désormais toute une panoplie d’aides à la rénovation énergétique. Elles sont proposées par l’État sous différentes formes : par rapport aux ressources du ménage, à la nature des travaux, au type de logement, etc.
Les aides se rapportant aux ressources du ménage
Les aides sont accordées selon qu’il s’agisse d’un ménage à ressources modestes ou très modestes, ou encore pour tout public sans considération de revenus. Par exemple le chèque énergie et les aides de l’ANAH ou encore la prime énergie s’adressent aux ménages en difficulté.
Les aides en fonction de la nature des travaux
La prime énergie par exemple est calculée comme suit : 4000 euros de primes pour l’installation d’un système solaire combiné, d’une pompe à chaleur ou d’une pompe hybride. Les 4000 euros de primes sont également accordés dans le cadre de l’installation d’une chaudière biomasse à haute performance.
Les aides se référant au type de logement
Il y a les aides pour les logements individuels, tels que celles de l’ANAH Habiter Mieux sérénité et Habiter Mieux agilité. Les copropriétés aussi bénéficient de l’aide Habiter Mieux copropriétés de l’ANAH, ainsi que des aides locales octroyées par les collectivités. Sans oublier les autres aides compatibles pour tous types d’habitat : la prime énergie, le prêt éco-PTZ, le CITE (crédit d’impôt pour la transition énergétique) : se renseigner sur le coût d'un crédit impot ite.
Comment l’État finance ces subventions ?
C’est à partir de la taxe carbone collectée que l’État finance une grande partie de ces subventions dans le cadre de la rénovation énergétique. La taxe carbone est incorporée dans le prix TTC des énergies fossiles : gaz, carburant, fioul domestique, électricité. C’est une taxe dissuasive, c’est-à-dire que celui qui utilise de l’énergie fossile, appelé pollueur-payeur, s’acquitte de cette taxe. Afin d’échapper à celle-ci, les ménages sont donc encouragés à utiliser de l’énergie propre et renouvelable : solaire, hydraulique, éolienne.
